Une séance de dédicaces est organisée ce jeudi à Paris à la Fnac Ternes, et une ce samedi au musée du Louvre. Dans les deux cas, je ne trouve absolument aucune information concernant les horaires, et s'il faut réserver ou c'est public...
Quelqu'un a-t-il des infos ?? Ce serait bien pour pouvoir s'organiser...
damdam76
Messages : 8563 Date d'inscription : 22/06/2012 Age : 38 Localisation : Sotteville Les Rouen Emploi/loisirs : Postier
Une séance de dédicaces est organisée ce jeudi à Paris à la Fnac Ternes, et une ce samedi au musée du Louvre. Dans les deux cas, je ne trouve absolument aucune information concernant les horaires, et s'il faut réserver ou c'est public...
Quelqu'un a-t-il des infos ?? Ce serait bien pour pouvoir s'organiser...
Si les dédicaces se font à la Fnac, je pense que ça doit être public...
damdam76 a écrit:
j'espère qu'il n'y aura pas que Paris
Idem. Mais pour l'instant, aucune date de prévue par chez moi.
ordralfabetix
Messages : 1580 Date d'inscription : 16/02/2013 Age : 55 Localisation : Evreux Emploi/loisirs : Dresseur de monstres! :)
Il y a deux ans, j'y suis allé le matin pour avoir un ticket. L'après midi, j'y suis retourné avec le ticket : ils en avaient distribué trop et on n'a eu le droit qu'à une signature, pas de dessin...
Petet
Messages : 24 Date d'inscription : 11/12/2010 Age : 59 Localisation : Pointe Courte de Sète
Une séance de dédicaces est organisée ce jeudi à Paris à la Fnac Ternes, et une ce samedi au musée du Louvre. Dans les deux cas, je ne trouve absolument aucune information concernant les horaires, et s'il faut réserver ou c'est public...
Quelqu'un a-t-il des infos ?? Ce serait bien pour pouvoir s'organiser...
Si les dédicaces se font à la Fnac, je pense que ça doit être public...
Pas forcément... En 2013, il fallait y aller le matin chercher une invitation pour revenir l'après-midi...
Il y a deux ans, j'y suis allé le matin pour avoir un ticket. L'après midi, j'y suis retourné avec le ticket : ils en avaient distribué trop et on n'a eu le droit qu'à une signature, pas de dessin...
J'y étais aussi ! Je me souviens de cette ambiance peu chaleureuse de cet apmd à la fnac où des gens n'avaient pas hésité à râler haut et fort ! Et du coup ils ont distribué des cadeaux Faut dire aussi que ce n'était pas clair et toute cette organisation juste pour avoir 3 mots dans le livre c'était bien décevant. Pour ça que je ne veux pas me déplacer pour rien cette année
Petet a écrit:
Je fais partie des heureux gagnants du concours lancé sur Facebook et je serai donc jeudi soir à Paris pour le lancement officiel de l'album.
Trop de la chance !
bruno
Messages : 15952 Date d'inscription : 27/09/2010 Age : 56 Localisation : 49
Il y a deux ans, j'y suis allé le matin pour avoir un ticket. L'après midi, j'y suis retourné avec le ticket : ils en avaient distribué trop et on n'a eu le droit qu'à une signature, pas de dessin...
J'y étais aussi ! Je me souviens de cette ambiance peu chaleureuse de cet apmd à la fnac où des gens n'avaient pas hésité à râler haut et fort ! Et du coup ils ont distribué des cadeaux Faut dire aussi que ce n'était pas clair et toute cette organisation juste pour avoir 3 mots dans le livre c'était bien décevant. Pour ça que je ne veux pas me déplacer pour rien cette année
Je ne me souviens pas qu'il y ait eu des cadeaux! je n'en ai pas eu!
ordralfabetix
Messages : 1580 Date d'inscription : 16/02/2013 Age : 55 Localisation : Evreux Emploi/loisirs : Dresseur de monstres! :)
Je fais partie des heureux gagnants du concours lancé sur Facebook et je serai donc jeudi soir à Paris pour le lancement officiel de l'album.
Wow, félicitations
Florianix a écrit:
Pas forcément... En 2013, il fallait y aller le matin chercher une invitation pour revenir l'après-midi...
OK, je n'étais pas au courant. C'est bon à savoir si jamais une séance de dédicaces est prévu dans une des Fnac de chez moi...
Florianix a écrit:
J'y étais aussi ! Je me souviens de cette ambiance peu chaleureuse de cet apmd à la fnac où des gens n'avaient pas hésité à râler haut et fort ! Et du coup ils ont distribué des cadeaux Faut dire aussi que ce n'était pas clair et toute cette organisation juste pour avoir 3 mots dans le livre c'était bien décevant. Pour ça que je ne veux pas me déplacer pour rien cette année
Souvent, ce genre d’événements est mal organisé... Si ce n'est pas loin encore ça vaut le coup même pour 3 petits mots
Guitoux
Messages : 274 Date d'inscription : 15/10/2015 Age : 39 Localisation : Var
Je ne me souviens pas qu'il y ait eu des cadeaux! je n'en ai pas eu!
En fait, des gens ont râlé parce que la dédicace ne concernait que des signatures et non des dessins de Conrad et ont demandé l'intérêt des réservations dans ce cas. Devant l'indifférence des organisateurs le ton est un petit peu monté... Et donc la dame des Editions est partie chercher des "lots de consolation" : un sac à l'effigie de la BD avec un ex libris et les fausses moustaches ! Ça vaut le coup d'être curieux
Mais cette fois-ci j'aimerai bien savoir l'organisation avant de me déplacer exprès ; je n'ai aucune réponse nulle part même des Editions...
Pour la fnac Ternes, c'est indiqué : ouverture tout public dans la limite des places disponibles ...
collectionnix
Messages : 714 Date d'inscription : 02/01/2012 Age : 46 Localisation : Bulcinum Emploi/loisirs : Accompagnement à la Performance 4.0
Le Monde.fr | 21.10.2015 à 09h05 • Mis à jour le 21.10.2015 à 09h53 | Par Frédéric Potet
Drôle, bien construit, respectueux de l’œuvre originelle, dense – un peu trop sans doute… Voilà qui résume le nouvel album d’Astérix, Le Papyrus de César, dont la sortie est attendue jeudi 22 octobre. Le Monde a pu lire en avant-première et en exclusivité ce 36e épisode de la série – le deuxième depuis qu’elle a été reprise par de nouveaux auteurs, Jean-Yves Ferri (scénario) et Didier Conrad (dessin).
La question n’est pas de savoir s’il est du même niveau que ceux de l’époque de René Goscinny et Albert Uderzo : la réponse sera non, forcément non. Trop d’éléments interfèrent : le génie des créateurs, la mémoire de nos émotions de jeunes lecteurs, la nostalgie… Rien n’étant jamais mieux qu’avant, il paraît préférable, en revanche, de se demander si cet album est plus réussi que… le précédent, Astérix chez les Pictes, sorti en 2013, et qui n’était pas indigne, loin s’en faut (en tout cas bien meilleur que les albums réalisés en solo par Uderzo après la disparition de son alter ego). Et là, la réponse est oui.
« La Guerre des Gaules » et Julian Assange
Le choix de sa thématique y est pour beaucoup. Jean-Yves Ferri a eu la bonne idée de faire commencer son histoire avec la publication, à Rome, de la Guerre des Gaules, l’œuvre en sept volumes dans laquelle Jules César relate les opérations militaires de sa campagne d’assujettissement des peuples gaulois. Bonus Promoplus, conseiller et éditeur du conquérant, recommande à ce dernier de censurer un passage dans lequel il confie avoir subi un certain nombre de revers face à d’« irréductibles Gaulois d’Armorique ». La révélation de ces faits risquerait de ternir l’image de César. Ni une ni deux, les copies du chapitre en question sont saisies, à l’exception d’un exemplaire qui finira entre les mains d’un activiste gaulois, « colporteur sans frontières » aux faux airs de Julian Assange.
Ce point de départ va alors permettre au scénariste de « broder » un récit autour de sujets très actuels : le traitement de l’information, les relations entre médias et pouvoir, les nouveaux outils de communication (ici incarnés par des pigeons voyageurs) ... Le tout sur fond de réalité historique : la place de l’oralité dans la culture gauloise et l’habitude qu’avait Jules César de réécrire l’histoire à sa gloire servent de toile de fond à l’histoire. Running gags
L’autre crédit à donner à Jean-Yves Ferri est d’avoir composé son histoire avec la totalité des éléments qui fondent le succès d’Astérix depuis plus de cinquante-cinq ans. A savoir des bagarres, des running gags (le naufrage des pirates, l’interdiction faite à Obélix de boire de la potion magique…), des citations latines, des anachronismes, des sangliers, des caricatures (Assange donc, mais aussi Jacques Séguéla, Franz-Olivier Giesbert et Alfred Hitchcock)... Sans oublier les jeux de mots. Deux ou trois sont vraiment excellents (les « scribes numides », ancêtres des « nègres littéraires »).
Ferri s’est même payé le luxe d’ajouter des clins d’œil à des scènes illustres tirées de la collection, comme la fameuse orgie fellinienne d’Astérix chez les Helvètes (1970) ou le coup de folie du druide Panoramix dans le Combat des chefs (1966). Les lecteurs plus âgés salueront cet hommage aux créateurs de la série.
Au bout du compte, l’entreprise consistant à combiner ces ingrédients au sein d’un récit cohérent se révèle plutôt réussie, même si se dégage parfois un léger effet de trop-plein. Sans verser dans la contemplation, Goscinny s’autorisait en effet des séquences sans action afin de faire respirer son lecteur. Il y en a peu ici, comme si le scénariste s’était retrouvé avec trop de matière sur les bras. Les limites de la « copie »
L’impression est compensée par la souplesse du dessin de Didier Conrad, que l’on sent plus à son aise qu’en 2013. Le dessinateur avait réussi un tour de force herculéen pour la réalisation d’Astérix chez les Pictes : en seulement huit mois, il avait dû, à la fois, analyser le style d’Albert Uderzo, apprendre à dessiner Astérix et ses compagnons, créer de nouveaux personnages et dessiner un album de 44 planches comme si de rien n’était. Pour éprouvante qu’elle fut, cette expérience porte ses fruits aujourd’hui. Son trait a gagné en générosité. Le coup de pinceau est plus « coulé » et naturel qu’il y a deux ans. Sa forêt des Carnutes, que traversent Astérix, Obélix et Panoramix à la recherche d’un druide à la mémoire encyclopédique, est magnifique.
Mais là se trouvent aussi les limites de ce travail de « copie ». Il manque aux protagonistes du Papyrus de César ce supplément d’humanité qui habite le dessin d’Uderzo : cette vie derrière les regards, cette familiarité quasi charnelle, comme si les personnages appartenaient à notre cercle d’amis. A quoi cela tient-il ? A peu de chose, sans doute : la douceur d’un trait, l’ovale d’un sourire, la captation d’une attitude… A moins que tout cela ne soit qu’une affaire de paternité. Astérix est l’enfant de la main d’Uderzo, mais aussi de son être, de son éducation, de sa culture, de sa relation au travail…
Dupliquer cette complexité bien connue des faussaires en peinture n’est pas une mince affaire. Et n’est pas forcément plus simple en bande dessinée, où doivent également être pris en compte des éléments narratifs : rebondissements, ellipses, phylactères, illusion du mouvement… Nul ne fera jamais « du Uderzo » aussi bien qu’Uderzo. Idem de Goscinny. Et c’est finalement très bien ainsi, se dit-on en refermant cet album exécuté avec sincérité et professionnalisme, qu’il faut lire sans bouder son plaisir. Et sans se demander si c’était mieux avant.
Astérix. Le papyrus de César, de Didier Conrad et Jean-Yves Ferri, Albert-René, 48 p., 9,95 €.
Frédéric Potet Journaliste au Monde
Guitoux
Messages : 274 Date d'inscription : 15/10/2015 Age : 39 Localisation : Var
Je trouve la critique remarquablement intelligente, et je dis ça sans avoir encore lu l'album ! Elle est personnelle (un peu) et aussi suffisamment distanciée et dépassionnée pour être une vrai "critique" au sens littéral du terme. Ce qui veut dire que contrairement à beaucoup de celles qu'on voit ça et là qui disent en substance d'un film, livre ou émission de télé :"c'est génial" ou "c'est nul", cette critique analyse, dissèque et commente des tas d'aspects de l'album. Je dis bravo à ce Monsieur Potet !
Obélixchoux
Messages : 12189 Date d'inscription : 04/07/2012 Age : 57 Localisation : Epannes 79270 Emploi/loisirs : électricien de maintenance//bricolage et ciné